(à paraître) Ici, en Chine : reconstruire le discours historique se rapportant à la Chine

CNRS-éditions | CNRS-éditions 出版社

 

Sous la direction de GE Zhaoguang, traduction assurée par Lucie Modde et CAO Dongxue

(Financé par The National Social Science Fund of China)

 

Table des matières

Préface de l’auteur

 

Avant-propos : Reconstruire le discours historique se rapportant à la « Chine » : sauver l’histoire de l’emprise de la nation ou comprendre la nation dans l’histoire ? 

 

Introduction : La Chine comme question et une Chine qui pose question

1. De William Skinner à Robert Hartwell : une remise en question de l’homogénéité de la Chine avec les « études régionales » 

2. Réfléchir à partir de l’Asie : une « Chine » dissoute dans l’Asie

3. Le point de vue de certains chercheurs taïwanais : la théorie des cercles concentriques

4. Le pays des Khans : les défis que représentent l’Empire mongol et l’Empire des Qing pour l’histoire chinoise

5. L’histoire postmoderne : quelle histoire doit-on sauver de l’emprise de la nation ?

6. Comment comprendre la notion de « Chine historique » dans l’histoire chinoise ?

Conclusion : Histoire, culture et politique ou les trois dimensions des études chinoises

Annexe I

Annexe II

 

Première partie : Comprendre la Chine dans l’histoire

 

Chapitre I : Émergence d’une conscience « chinoise » pendant la dynastie Song – des lointaines origines du nationalisme aux temps modernes

1. « De la Chine » et « De l’orthodoxie » : émergence d’une conscience chinoise

2. Écart entre réalité et imaginaire politiques : les notions de tianxia (ce qui est sous le ciel), de barbares, de tribut et de pays ennemis

3. Apparition de « frontières »

4. Les notions d’ethnie, de pays et de culture : l’orthodoxie confucianiste s’établit contre les religions étrangères 

5. Les Hans et la Chine : comment faire la part des choses ?

 

Chapitre II : La mémoire de l’étranger dans le Classique des montagnes et des mers, les tableaux des peuples tributaires et les récits de voyage – les sources chinoises traitant de l’étranger et leur évolution à l’époque de la venue en Chine de Matteo Ricci

1. Écart entre imaginaire et savoir : l’imaginaire de l’étranger

2. Les trois sources mobilisées dans la représentation de l’étranger : les récits de voyages, les tableaux des peuples tributaires et les contes et légendes.

3. Les délires de l’imaginaire et des récits : le pays des femmes, le pays des chiens et le pays des sauvages à tête volante.

4. L’image de l’étranger dans les ouvrages classiques et les souvenirs historiques avant l’arrivée de Matteo Ricci 

5. Après le passage de Matteo Ricci : d’un empire « seul sous le ciel » au « concert des nations » 

 

Chapitre III : Les cartes chinoises antiques – une histoire des idées

1. Périphérie et centre : la représentation de l’Orient sur d’anciennes cartes du monde européennes

2. D’un empire « seul sous le ciel » au « concert des nations » : le monde auquel renvoient les anciennes cartes chinoises

3. Les cartes bouddhistes : une autre vision du monde

4. La distinction entre l’intérieur et l’extérieur avec l’exemple des cartes de défense du littoral sous les Ming

5. L’espace public prime sur l’espace privé : la conception du public et du privé à l’époque à travers l’étude de cartes régionales datant des Ming 

6. Conclusion

Annexe : Une carte ancienne des plus énigmatiques

1. La carte Kangnido : une carte mondiale surprenante 

2. De nouvelles connaissances du monde sous l’Empire mongol

3. Un cadeau des Ouïghours ?

4. Une vue transnationale de l’histoire des connaissances

 

Deuxième partie : à la croisée de l’Asie, de l’Asie orientale et de la Chine

 

Chapitre IV : De l’Occident à l’Orient, ou plutôt de l’Orient à l’Orient : ce que pensaient la Corée et le Japon de la Chine au milieu de la dynastie des Qing

1. Qu’était « l’Orient » et que signifiait « la Chine » ? À partir du milieu du 17e siècle, l’écart se creuse entre la Chine, le Japon et la Corée.

2. Du point de vue coréen, la Chine disparaît avec la fin des Ming.

3. Qui est l’héritier de la culture chinoise ? Conversations par écrit entre des Japonais et des marins chinois arrivés au Japon

4. La voie de la séparation : les pays d’Asie orientale se reconnaissent-ils encore en tant qu’entité après le 17e siècle ? 

 

Chapitre V : Entre imaginaire et réalité : qui reconnaît « l’Asie » ? Les discours de « l’asiatisme » au Japon et en Chine de la fin de l’Empire des Qing au début de la République de Chine (1912-1949)

1. L’Asiatisme japonais à l’époque moderne

2. La difficulté pour la Chine de répondre à l’asiatisme 

3. Des représentations du monde différentes entre la Chine et le Japon

4. Nationalisme et cosmopolitisme ou conformisme et modernisme ?

 

Chapitre VI : Entre nation et histoire – le débat existant au Japon sur les relations entre le taoïsme chinois, le shintoïsme et les empereurs japonais.

 Introduction : lorsqu’un sujet mineur devient un problème d’État

1. Le débat entre Fukunaga Mitsuji et Fukui Fumimasa

2. Le taoïsme chinois selon Tsuda Sōkichi 

3. Le cas de conscience de Tsuda Sōkichi : doit-on parler d’« influence » ou d’« emprunt » ?

4. Remonter à la source du shintoïsme et des empereurs japonais

5. « Influence chinoise » : la nouvelle formule utilisée par le monde académique japonais

6. Le taoïsme se serait-il diffusé en Asie orientale en passant d’abord par le Koguryo ?

7. Les spécialistes de la Chine dans la bataille : le point de vue de Miyazaki Ichisada

8. Les différences entre le taoïsme chinois et le shintoïsme japonais

 Conclusion : Dans les coulisses du débat sur le taoïsme, le shintoïsme et les empereurs japonais

 

Troisième partie : la méthodologie pour comprendre l’histoire de l’Asie et de la Chine

 

Chapitre VII : Quelles frontières ? Les études japonaises sur « Mandchourie, Mongolie, Xinjiang, Tibet et Corée » au tournant des XIXe et XXe siècles.

 Introduction : l’émergence d’un questionnement

1. L’intérêt intellectuel du Japon pour « la Mandchourie, la Mongolie, le Xinjiang, le Tibet et la Corée » et l’établissement de la discipline de l’histoire est-asiatique au Japon 

2. Le Japon s’intéresse aux confins chinois entre autres pour rivaliser avec l’Europe 

3. L’Empire des Qing n’est pas un pays : le contexte historique et la signification politique de l’émergence des études japonaises portant sur « la Mandchourie, la Mongolie, le Xinjiang, le Tibet et la Corée »

4. Frontières ou interfaces ? Comment délimiter la Chine dans l’histoire et dans le réel.

 

Chapitre VIII : Des « territoires de l’Ouest » à la « Mer de l’Est » : la formation d’un nouveau monde historique avec une méthodologie et des problématiques propres

 Introduction : Des espaces à la croisée de plusieurs civilisations : la Méditerranée, les territoires de l’Ouest de la Chine et la Mer de Chine

1. Les territoires de l’Ouest : de l’orientalisme européen à l’époque moderne en passant par l’histoire est-asiatique au Japon et la découverte de Dunhuang

2. La Mer de Chine : la rencontre et la séparation de différentes civilisations traditionnelles à l’époque moderne en Asie orientale

3. Centres et méthodes de recherche : points communs et divergences entre les études des territoires de l’Ouest et celles de la mer de Chine

Conclusion : Tendances, positions et méthodes – à la recherche de nouvelles perspectives dans le domaine des humanités

 

Introduction : ce que nous dit l’histoire académique

1. Sur la scène internationale, les études « des ethnies non civilisées » se sont transformées en volonté « d’étudier la Chine depuis les marges »

2. Sur le plan chinois, on s’intéresse de plus en plus à la sinologie pratiquée à l’étranger

3. L’histoire culturelle étant par nature métissée, il faut rester ouvert

4. Conclusion : Nouveaux matériaux, nouvelles méthodes et nouveaux modèles : les perspectives de la recherche en humanités

 

Bibliographie

Corpus

Monographies 

Postface